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Singapour

Antoine en parle

Dans les années 70, au temps des « routards », Singapour avait mauvaise réputation : on en interdisait l'accès aux voyageursà cheveux longs. Quand je m'y suis rendu pour la première fois, en 1991, je m'inquiétais un peu, mais le fonctionnaire de l'immigration... avait les cheveux plus longs que moi !

C'est vrai que les règlements et interdictions sont le lot quotidien des habitants de Singapour, île complètement submergée par un modernisme, une richesse extraordinaires. S'il existe encore des paysages tropicaux dans certaines parties de l'île, sa caractéristique principale, ce sont les grands buildings qui se dressent partout, les immenses centres commerciaux grouillant d'une foule colorée.

Si la plupart des quartiers anciens de la ville ont disparu, de nombreux coins pittoresques ont survécu, Arab Street, le quartier chinois, sans oublier les stupéfiants « Tiger Balm Gardens » aux mille statues bariolées, le légendaire hôtel Raffles, et quelques attractions spectaculaires comme le Zoo de Singapour, un des plus beaux du monde.

Tout au bout de la Péninsule Indochinoise, Singapour est une parfaite plaque tournante pour visiter l'Asie du Sud Est aux mille nuances....

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Mes liens préférés


Office du tourisme de Singapour : /www.visitsingapore.com
Le guide du routard à Singapour : www.routard.com
Toutes les infos pratiques : www.easyvoyage.com
Pour les navigateurs : www.noonsite.com

Tout Savoir

Les enfants de Confucius et de l'Internet

Il y a quelques mois, Yeo Chew Tong, le ministre des Communications et de la Technologie de la ville-État de 3,8 millions d'habitants, décidait de consacrer 15 millions de dollars au développement de l'Internet auprès des enfants. Dans l'île séparée de la Malaisie par le détroit de Johore, tout le monde se connecte sur le web. Près de 60% des foyers singapouriens sont aujourd'hui équipés d'un micro-ordinateur personnel contre 54% des foyers américains. 80% des entreprises ont créé leur propre site web et, d'après les prévisionnistes, 10% de la population active travaillera en réseau en 2010. Au cours des trois prochaines années, 30 000 foyers à bas revenus seront équipés gratuitement d'un PC et formés à l'Internet. L'aéroport international de Changi proposedéjà une connexion gratuite à tous les voyageurs qui possèdent un portable.

Une île jadis contournée

Cette passion de la modernité prolonge l'orgueil du fondateur de Singapour : Sir Stamford Raffles. Au commencement, c'est-à-dire au XIV e siècle, il y avait l'île de Temasek, appelée la " Cité du lion " - " Singapura ", aux mains d'une bande de forbans. Les navigateurs qui commerçaient avec la Chine l'évitaient, la contournaient et préféraient Malacca pour traiter leurs affaires, acheter les épices des îles de la Sonde. En 1819, Stamford Raffles, Lieutenant-gouverneur de Java et représentant de la plus grande puissance coloniale du monde, débarqua sur l'île de Singapour. Habile diplomate, il négocia une concession avantageuse avec le sultan local, laissant en place un autre Britannique : William Farquhar. Trois ans plus tard, il se lança dans d'importants aménagements urbains, rasant une colline, créant de part et d'autre de la rivière un ensemble administratif et un quartier commerçant. Le port franc de Singapour était né et les commerçants chinois qui accouraient pressentaient l'avenir du comptoir. Pendant cinquante ans, malgré la malaria, le paludisme et les incursions des pirates, Singapour prospéra. Parmi les immigrants venus de Java, du Moyen-Orient, d'Inde et de Chine, les Chinois - des Hokens , des Teochow, des Cantonais et des Hakas - s'imposèrent comme la communauté la mieux organisée, la plus influente. Se faufilant parmi les rickshaw, les premières automobiles commencèrent à débarquer en 1899, date de l'inauguration du prestigieux Raffles Hotel.

La réalisation d'un rêve

Après la révolution chinoise et l'établissement de la République à Pékin, de nouveaux contingents d'immigrants chinois, partagés entre les sociétés secrètes et les partis politiques, continuèrent d'affluer à Singapour. Deux mois après Pearl Harbour, le 8 février 1942, les Japonais envahirent l'île. Après la capitulation, sept jours plus tard, du général anglais qui commandait la place, Singapour vécut le martyre de l'occupation: massacres, déportations, pillages des richesses et famines. En 1945, la colonie britannique était exsangue. Elle se rétablit lentement grâce au savoir-faire et à l'habileté politique d'un descendant, comme Sun Yat Sen, d'une famille d'immigrés hakka : Lee Kuan Yew. Ce politicien avisé arracha l'indépendance de Singapour à la Malaisie en 1965 et bâtit, en s'appuyant sur la philosophie confucéenne la plus rigoureuse, un Etat capable de rivaliser économiquement avec le Japon, la Corée du Sud et Taïwan. Sage entre les sages, aujourd'hui Président d'honneur de son île-État, Lee Kuan Yew distille ses conseils aux dirigeants de Pékin . Souvent comparée à la Suisse pour son obsession hygiéniste, Singapour sert de modèle aux autres nations asiatiques. C'est la réussite posthume, si l'on veut, d'une volonté héritée de vingt-cinq siècles de confucianisme et d'une civilisation fondée sur le rôle absolu de l'éducation, de l'instruction, du savoir en somme.

Les attraits de la réussite

Dans les rues de Singapour, on parle désormais anglais - pour les affaires - et les dialectes chinois, 80% de la population étant d'origine chinoise. Les 20% restant se partagent entre les Malais et les Indiens. Le meilleur moyen de découvrir Singapour consiste à flâner dans ses quartiers attachants tels Chinatown, Little India et Arab Street, de se promener sur les berges de la rivière, en s'arrêtant dans les excellents restaurants de la ville. Contrairement aux idées reçues, Singapour n'a pas pas tiré un trait sur sa mémoire. Le fameux hôtel Raffles, où beaucoup d'écrivains anglais, de Ruyard Kipling à Somerset Maugham et Anthony Burgess venaient puiser leur inspiration, trône encore comme le témoignage d'une époque où les idées de romans flottaient dans l'atmosphère équivoque et intrigante des comptoirs coloniaux. Les immeubles commerciaux n'ont pas effacé de l'horizon familier de l'île les boutiques anciennes des herboristes chinois, ces magasins indiens où l'on peut se procurer une infinité de poudres de curry. Le soir, il suffit d'errer, de se laisser guider par les enseignes des night clubs et des restaurants de Boat Qay. Ouverts jusqu'à l'aube, ils défient le sommeil. A Clarke Quay, de l'autre côté de la rivière, on peut embarquer à bord d'un sampan à moteur et faire bombance dans les insensés restaurants flottants où des centaines de plats inconnus circulent sous le regard des clients. La cuisine singapourienne, l'une des plus fines gastronomies chinoises d'Asie, donne le tournis par sa capacité d'invention, sa diversité et, surtout, son abondance. Souvent, ces restaurants flottants possèdent d'étonnants orchestres kitsch. Les soirées de Clarke Bay ont un goût délicieux de songe hollywoodien.

Les oiseaux taoïstes

A Singapour, le pragmatisme est une règle d'or. Le temple de Kuan Yin, situé dans Waterloo Street non loin d'un temple hindouiste voué à Krishna, traduit bien cet empirisme chinois. Les fidèles qui viennent brûler des bâtons d'encens au pied de la déesse de la miséricorde n'hésitent pas quelquefois à prier Krishna et à consulter les astrologues voisins pour s'assurer de leur bonne fortune.
Originaires du sud de l'Inde, les Tamouls ont imprégné de leur art de vivre une partie de la ville. Les temples dravidiens colorés attirent le dimanche une foule passionnée et bavarde. Il s'agit principalement des travailleurs bengalis qui profitent de leur jour de congé pour traîner dans le marché indien, acheter des vêtements, et chercher une aventure. Tous les temples, dans cette cité hyper-active perpétuellement branchée sur le monde entier, sont des oasis, des lieux de méditation et de repos. C'est la raison pour laquelle il n'est pas rare d'y voir des jeunes gens en costume-cravate s'y arrêter pour prendre un peu de recul, pour se détacher un instant de la loi du marché. Le temple bouddhique des Mille Lumières, où cohabitent les effigies de Gandhi, Ganesh et Bouddha, constitue l'une de ces évasions citadines. En dehors des parcs d'attractions, comme celui de Haw Par Villa qui a été conçu autour du légendaire chinois, la nature n'est pas absente de Singapour. Les insulaires aiment s'évader dans d'autres îles - les Sisters-Islands, appréciées des plongeurs, l'île Lazarus, Pulau Ubin ou se rendre en famille dans la volière du parc de Jurong qui rassemble sur vingt hectares plus de 8000 oiseaux et près de 600 espèces différentes. Pour goûter, loin des hautes technologies, une harmonie d'essence taoïste, il ne faut pas manquer les concerts d'oiseaux du dimanche matin. Les propriétaires des volatiles apportent leurs cages et se donnent rendez-vous pour écouter le ramage sublime des merles chanteurs, des grives et des tourterelles.





Depuis 45 ans, je navigue dans les plus belles îles du monde...
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