septembre 2004
Carnet de bord 2004
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septembre (suite)-
Mercredi 1er septembre 2004
Wallis, Le 1er septembre, déjà ! il va bientôt falloir songer à reprendre la route; evidemment, le vent souffle fort (un peu trop fort à mon gré, d'ailleurs), et dans le bon sens, ces jours-ci ; j'espère qu'il en restera encore un peu lorsque je prendrai la route de Nouméa, à la fin de la semaine.
Quand je vous disais que c'était beau, Wallis, et en particulier la magnifique baie sud de l'îlot Faioa ! J'ai attendu la marée basse tout à l'heure pour débarquer du bateau dans
50 cm d'eau, et pour aller à pied jusqu'à cette plage, incroyablement belle ; j'y ai même trouvé la maison de vos rêves, un petit fare ouvert à tous les vents, et deux cocotiers qui seraient de bons candidats pour le jour où je publierai un album de photos intitulé "Iles... était deux fois".
Quelle chance j'ai de pouvoir exercer mon métier dans des endroits pareils : vous savez que je ne chôme pas, que je passe des heures à travailler au montage des films et aux photos, mais j'ai l'incroyable privilège de pouvoir exercer ma profession (qui me passionne, en plus) dans des endroits comme celui-ci, que même les habitants de Wallis ne fréquentent sans doute que brièvement un dimanche de temps en temps. le reste de la semaine, bien abrité du maraamu, c'est le bout du monde ! A l'instant où j'écris ces lignes, le bateau s'ébranle doucement sur le sable, dans quelques instants la marée montante l'aura soulevé et il flottera à nouveau, jusqu'à la prochaîne marée, dans six heures. Merci de votre fidélité à mes récits, et à bientôt
Jeud 2 septembre 2004 - Wallis
Et si, pour changer, je vous envoyais quelques extraits des images sur lesquelles j'ai travaillé toute la journée ? J'ai fini de "dérusher" les 40 cassettes tournées en Polynésie en avril mai, et j'ai sélectionné un peu au hasard pour vous quelques images :
Une tortue de mer sympathique (il faut dire qu'elle est bien encadrée) sauvée par la fondation Hibiscus, à Tahaa: elles sont en général apportées par les pêcheurs, lorsqu'elles se sont prises dans leurs fiets; lorsqu'elles sont de nouveau en bonne santé, elles sont libérées au large : plus de mille tortues ont ainsi été renvoyées à leur vie libre depuis la création de la fondation.
Une vue aérienne de la ceinture d'îlots de Bora Bora, avec la grande île dans le fond. L'îlot ovale en bas à gauche, c'était celui de Paul Emile Victor.
Ce matin, j'ai enregistré une interview pour une émission régulière sur la voile qui doit passer sur RTL dans quelques semaines...
Ceux qui l'entendront seront surpris de m'entendre dire que je suis à Wallis, alors que je prévois, à cette époque, d'être bien plus loin : eh oui, les délais de production des émissions de radio sont en l'occurence largement enfoncés par la réactivité de notre site web : Vous appréciez, j'espère, la rapidité avec laquelle la Webmistress du site met en ligne les éléments que je lui envoie : parfois, une photo faite ici, est sur notre site quelques minutes seulement après avoir été prise !
A plus
Vendredi 3 septembre 2004 - Wallis
Juste un petit mot en rentrant, un peu tard , d'une virée en ville et dans l'île.
Je suis venu jeter l'ancre dans la baie de Gahi - prononcer quelque part entre nia-hi et nga-hi -, le meilleur mouillage de la grande île de Wallis quand le vent d'est souffle fort ; je suis allé faire mes formalités de départ - je vous scannerai et enverrai pour une prochaine lettre la "clearance" des douanes de Wallis, qui est tout à fait charmante -
Je suis allé photographier une autre église, aux formes étonnantes, que j'avais repérée sur le rivage de la grande île le jour où j'étais à l'ancre à Nukutapu.
Je suis allé faire quelques courses au supermarché, et puis j'ai embarqué une centaine de litres d'eau dans des jerrycans... en faisant mes transferts d'eau vers le dinghy, je me suis mis dans la mer jusqu'à la taille... en oubliant que j'avais mon portefeuille dans la poche de mon short. Résultat, mon passeport, mon permis de conduire, mes billets et cartes, tout ça est en train de sécher à plat dans le carré... enfin, au moins, ça ne sent pas pareil que le mazout de l'autre jour !
Ci-joint un petit panoramique de la baie de Gahi. Joli, non ?
Je continue à traviller sur les rushes du tournage en Polynésie, je relevais tout à l'heure ceux tournés lors d'un dîner au Bloody Mary's de Bora Bora, et j'avais l'eau à la bouche devant les images du buffet chargé de mahi-mahis et de brochettes et steaks de poissons de toutes espèces.
Je vous souhaite un bon mois de septembre.
A plus Antoine
Lundi 4 semptembre 2004 -Wallis - Faioa
Eh oui, je me suis laissé tenter encore une fois par le calme parfait des eaux du mouillage de Faioa, je franchirai la passe demain, la météo semble m'annoncer du bon vent, peut-être un peu fort, dans les jours à venir ; pour l'heure, je fais le bilan de s photos faites à Wallis... je n'ai pas chômé, l'air de rien, 487 photos...
Quelle merveille que ces appareils numériques.
Tenez, ce matin, par exemple, j'ai fait une petite heure d'ULM, gràce à un sympathique Belge installé à Wallis depuis quelques années, et passionné de ces merveilleux petits engins... le temps n'était pas excellent, l'air était calme, mais trop d'ombres de nuages ; nous avons dû attendre un peu en tournant en rond, en particulier au desus de Faioa... Mais le résultat en valait la peine, regardez un peu ces photos ! J'en ai pris 150 en une heure; avec un appareil argentique, il aurait fallu changer 5 fois de rouleau, toujours au mauvais moment , quand on passe sur les plus beaux endroits ! (et je n'ai pas d'assistant pour me tendre à la demande des boitiers tout chargés !).
Deux autres des cinq ou six voiliers qui se trouvaient à Wallis ces jours-ci ont pris la passe aujourd'hui; moi, je vais m'offrir une nuit bien à plat (le bateau s'est posé sans même que je m'en aperçoive, à la marée descendante), avant de prendre la route de la Nouvelle Calédonie.
A plus.
mardi 5 septembre 2004 - 14 s - 177 20 w
Mon message sera bref aujourd'hui, j'ai franchi ce matin la passe de Wallis, sans problème, et je me suis retrouvé dans d'excellentes conditions de navigation, 20 noeuds de vent un peu sur l'arrière du travers, mais avec pas mal de vagues ; dans ces coups là, surtout après une escale en eaux tout à fait plates (ce qui était le cas de la merveilleuse île Faioa, qui me semble si loin déjà !), je ne suis pas très frais tant que je n'ai pas retouvé mon pied marin.
J'ai tout de même pris le temps d'obtenir une information essentielle sur un rocher que j'avais déjà photographié et filmé il y a dix ans près de la passe: au moment de légenter les photos, j'ignorais totalement son nom ; je l'ai trouvé sur une carte, c'est Nukutaakimua... je pense que vous dormirez mieux maintenant que vous le savez ! J'ai essayé de photographier les vagues, mais ça a toujours été une mission impossible !
A plus
Lundi 6 septembre 2004 - 15 13 s - 179 42 w
(c'est à dire que dans vingt milles, je coupe vraiment la ligne des 180° ; mais je suis déjà à la date de l'hémisphère est depuis les Tonga)
Eh bien, il faut avoir de la ressource ! Si vous arrivez à lire ce message, c'est que, le serveur de courrier étant apparemment en panne depuis le début du week-end, je me suis rappellé que je pouvais vous envoyer mes messages par ftp...
Voilà donc les nouvelles du jour: le vent de sud-est est en pleine forme, mais la mer reste étonnament plate, parce qu'il y a au sud de moi l'immensité de l'archipel des Fidji, qui coupe toutes les houles venant du sud, les houles perpendiculaires au vent qui sont à peu près ce qu'il y a de plus désagréable dans ces navigations alizéennes... Je devaris être en eaux de plus en plus plates jusqu'à l'extremité nord-est des Fidji, ) 200 milles à peu près, et puis, hélas hélas, la houle du sud reprendra...
Je suis allé tellement vite au départ de Wallis que j'ai passé en pleine nuit l'île de Futuna, que je pensais longer au petit jour... pour donner du piquant à la chose, je suis quand même passé dans le noir, à la voile, vent arrière, dans le chenal étroit qui sépare Futuna de sa voisine Alofi; au moment où je m'inquiétais le plus de ma position, et scrutais désespérément devant moi de crainte de voir le récif côtier déborder plus que prévu, un malin Futunien, sur la route de ceinture, à un quart de mille de moi, m'a balancé les phares de sa voiture en plein poire, m'aveuglant un bon moment...
Qu'est-ce qu'il foutait à une heure du matin tout au bout de Futuna ? La tournée des boîtes de nuit ?
La mauvaise nouvelle, c'est que j'ai emporté de Wallis... la grippe qui y fait rage en ce moment... je tousse, je mouche, je ronfle, j'espère que ça va vite passer, je n'ai personne à qui passer les commandes du bateau !
A plus
mardi 7 septembre 2004 - 16 35 s - 177 29 e
Je ne sais plus qui a écrit que le tremblemnt d'une feuille dans une forêt de Borneo pouvait être à l'origine d'une tempête en Europe. En l'occurence, c'est un cyclone en Floride qui a mis à genoux le serveur de courrier de gme-telecom, et voilà pourquoi depuis 3 jours les communications sont si mauvaises. Comme par ailleurs la grippe est en pleine forme, ne soyez pas surpris si les messages sont très courts : Je raconterai plus longuement ma navigation quand la fièvre m'aura fichu la paix...
et l'alizé est en pleine forme, 20 noeuds presque sur le travers, ce n'est pas très confortable.
J'ai failli aller jeter l'ancre sous le vent de la plus nord des iles Yasawa, pour y attendre d'aller mieux, mais il était trop tard en lumière pour rentrer là-dedans en sécurité, et je me suis dit que si c'était pour attendre dans un mouillage les 4 ou 5 jours que devrait permettre cette grippe à me fiche la paix, eh bien autant être en train de naviguer !
A plus
merciredi 8 septembre 2004 - 17 50 s - 175 23 e
Bon, ça va mieux ! je ne grimperais pas encore l'Everest à cloche-pied, mais je reprends du poil de la bête, grâce au traitement prescrit via téléphone Iridium par Jean Marc, le sympathique docteur de Wallis : la semaine dernière, j'étais allé jeter l'ancre sous le vent d'une des iles de la barrière corallienne de Wallis, quand une voix m'a appellé en VHF : Jean Marc, de garde à l' hôpital tout le week-end, rêvait en regardant passer les bateaux, et, là, c'était la première fois qu'il voyait un voilier de passsage ancré à cet endroit là ; il était venu me rendre visite avec son petit bateau à moteur au mouillage de Faioa, la veille de mon départ..
Quand j'ai rélisé, 24 heures à peine après avoir quitté Wallis, qu'une passagère clandestine s'était bel et bien infiltrée à bord de Banana Split, la grippe qui fait rage en ce moment à Wallis, j'ai profité des avantages du téléphone Iridium ; du nord des Fidji j'ai appellé Jean Marc : après tout , en soignant toute la journée il devait la connaître, cette grippe ! il m'a confirmé mon diagnostic, et m'a conseillé le traitement à prendre en fonction de ce que j'avais à bord... et après une nuit lamentable où chaque seconde semblait durer une heure, et où je crois même que j'ai eu des hallucinations, ça va nettement mieux.
Un petit vent de sud-est m'emmène doucement vers l'est, et la météo prévoit qu'un bon alizé de sud-est 20 noeuds devrait bientôt m'emporter. Le météorologue de Nlle Zélande dont je reçois le bulletin a donné le nom de BFA "Big Fat Anticyclone" à la haute pression assez exceptionnelle qui s'est intallée pour quelques jours au sud des Tonga ; un anticyclone tellement puissant qu'il couvre la moitié du Pacifique sud, remplissant comme les coins d'un oreiller tout l'espace disponible ; juste au sud des Tonga, comme il se produit une espèce de compression entre l'anticyclone et une zone de basse pressions, il prévoit, là ou les isobares s'entassent les unes sur les autres, une zone de vents forts : "fortes mers, pluies torrentielles, éviter" dit-il de façon fort concise. Moi je suis à 10 degrés à l'ouest de ça, je ne devrais avoir que des vents raisonnables.
A plus
jeudi 9 septembre 2004 - 19 06 s - 172 51 e
Les multitudes passionnées qui suivent cette chronique quotidienne - leurs clameurs d'encouragement me parviennent par Internet - seront certainement ravies de la photo jointe, qui me représente sur mon lit de douleurs, entouré de plaquettes de médicaments, de guides de croisires et d'étoffes diverses et humides car un bout de vague s'est tout à l'heure trouvé un chemin jusqu'à l'intérieur du bateau ; je continue à reprendre du poil de la bête, et qu'irais-je faire ailleurs que dans mon lit : sur le pont, pas question, ça mouille et c'est froid, le vent est trente degrés trop au sud pour moi, la météo me promet qu'il tournera dans le bon sens demain, acceptons-en l'augure !
A plus
vendredi 10 speptembre 2004 - 20 16 s - 169 51 e
Décidément, j'aurai raté tous les rendez-vous envisageables dans cette traversée Wallis-Nouvelle Calédonie : quatre rencontres qui n'auraient été que fugaces, mais qui auraient pu me laisser quelques jolis souvenirs ; la quatrième, la quatrième île manquée (après Futuna-Alofi, Yasawa, Wiva ) je l'ai longée dans le soleil couchant, hier, conservant encore un vague espoir, malgré l'heure tardive, de pouvoir entrer dans son lagon et y jeter l'ancre pour une nuit... elle était proprement spectaculaire, battue par les vagues, couronnée de nuages... en fait il s'agit, je crois ,du royaume des Elfes... en tout cas, si j'en crois les noms portés sur la carte, dont aucun ne déparerait dans un livre de Tolkien : l'île, déjà, la plus au sud du Vanuatu, s'appelle Aneityum ; et elle est truffée de noms de villages comme Anmanith, Aniblithai, Ehili, Anelgauhat, sans parler des baies nommées Anau-un-se, Ano-uno-pul ou Ijipthav ! Avouez que ça ne surprendrait pas en Terre du Milieu.
Seulement, voilà, je suis arrivé avec une bonne heure de retard à mon rendez-vous; je m'étais dit, de loin, qu'avec la carte détaillée dont je disposais, et le radar, je pourrais peut-être entrer dans la baie à tâtons et trouver un coin d'eau calme; mais la carte, levée en 1853 par le Captain Denham était singulièrement différente de ce qui m'apparaissait... je vous jure que jai même vérifié que je ne m'étais pas trompé d'île, et que je ne consultais pas la carte de l'île voisine !).. A commencer par la position géographique de l'île, fausse de près de 3 milles ! Je ne sais pas avec quelle horloge ils avaient l'heure, en 1853, pour calculer les longitudes, mais celle du Capt. Denham, R.N., R.F.S. (ou son sextant) devait avoir reçu un rude coup ! A un quart de mille d'un récif qui n'avait pas la même forme que sur la carte, et dans l'obscurité vite arrivée (pas de lune avant quatre heures du matin cette nuit), j'ai jugé plus prudent de reprendre le large. Ma visite aux Elfes d'Aneityum sera pour une autre fois, lorsque je consacrerai le temps nécessaire, quelques mois et pas seulement une nuit, à l'archipel du Vanuatu ! Me voici donc en route ( une quinzaine d'heures) vers les îles Loyauté, où j'espère (mais va savoir, avec la déveine que j'ai eue cette semaine, en matière d'escales possibles ! ) aller passer une nuit à l'ancre à Maré, avant de mettre vite le cap sur les eaux enfins plates du plus grand lagon du monde !
A Plus
samedi 11 septembre 2004 - 21 35 s - 167 51 e
Croyez-moi si vous voulez, le mouillage où je me trouve pour quelques heures s'appelle le mouillage de Pede ! Sans accents mais ça se prononcerait pareil ! Ce matin, la grande île de Maré est apparue à l'étrave de Banana Split, assez tardivement, parce que l'île n'a qu'environ cent trente mètres d'altitude (celle entrevue la nuit dernière, Aneityum, avait son sommet à 850 m); Maré, comme sa voisine Lifou, les deux plus grandes des îles Loyauté, sont des îles plates, coralliennes, mais surélevées, entourées de falaises, et pratiquement sans lagons, juste un petit bout vers le nord-est, où j'ai photographié au passage le joli petit mouillage du Cap Roussin, qui serait un bel endroit où passer quelques jours à l'ancre, devant la jolie plage et les cocotiers.
J'ai contourné l'île, retrouvé les premiers pins colonnaires si caractéristiques de cette partie du Pacifique - les plus nombreux m'attendent dans quelque temps, à l'île des Pins, bien sûr .
Et je suis venu faire une halte de quelques heures, qui relève de l'arrêt d'urgence, car il fallait que je monte faire un peu de travail dans le mât, un des côtés du lazy-jack ayant dégringolé hier après midi, menaçant de mettre par terre toute la grand-voile lorsque je l'affale (et elle est lourde et envahissante avec ses lattes entières !), et surtout le reste du cordage pendant le long du mât menaçant de la coincer en position haute ; quelques révisions diverses avant de prendre demain la passe de la Havannah, destination Nouméa ; j'en profite pour dormir une bonne nuit en eau plate, et pour mettre un peu d'ordre dans le bateau, toujours en grand bordel au terme d'une traversée.
A plus
dimanche 12 septembre 2004 - 19h30 locales
baie de prony, nouvelle calédonie
Il y a dix ans moins un mois, Banana Split pénétrait comme aujourd'hui dans le canal de la Savannah, au sud-est de la Nouvelle Calédonie, à destination de Nouméa...
dix ans pour faire un tour du monde, ça me semble une durée tout à fait correcte ! Demain matin j'irai m'amarrer au ponton des visiteurs de Port Moselle pour faire les formalités, et une autre vie commencera, la ville, les gens, désarmer le bateau, mettre en route un tas de travaux, et puis rentrer en France d'ici une dizaine de jours pour la sortie du livre sur Madagascar et d'autres projets...
Merci à tous ceux qui m'ont accompagné au cours de cette traversée d'un mois, des iles Cook jusqu'ici.
Désolé si les récits de la dernière semaine ont été un peu écourtés par le grippe...
Moi, je me suis bien amusé à les envoyer, ces messages, et quand je regarde la planche des vignettes des photos que j'ai réduites, compressées et envoyées avec le message, via Iridium, eh bien ça finit par faire une belle galerie de photos (même si elles étaient toutes petites.. vous tes retrouverez en grand dans les livres ou articles à venir : du cavalier de Niuatoputapu aux plages de rêve de Faioa, du port exotique de Rarotonga aux vues aériennes de Wallis, sans oublier la jolie naiade de la source bleue de Niua... ni ma remarquable collection de chapeaux !
Le soleil s'est couché, tout rouge - normal, ici, au pays des minerais -derrière les collines du sud calédonien. Je lève mon verre à votre santé, merci de m'avoir accompagné, et à bientôt pour une nouvelle traversée ?
THE END