Juin 2015

Bonjour,

Nouvelles de « là-dessous » (down under )...

Ah si tous les mois de l'année pouvaient être comme le mois de mai ! tandis que nos amis restés en France enjambaient allègrement une longue série de ponts, nous gagnions petit à petit au long de la côte du Queensland. Quelques jours dans la petite marina de Tin Can Bay nous ont donné l'occasion de faire refaire les coussins du carré de Banana Split, avec un superbe tissu venu de chez Tommy Bahama, un fabricant américain surtout connu pour ses chemises polynésiennes (j'en ai eu plusieurs ! ).

Puis nous nous sommes glissés dans l'étroit bras de mer, sinueux et divisé, qui sépare l'Australie de l'île de Fraser Island , la plus grande île de sable du monde , ou nous n'avons pas vu de crocodiles ni de dingos, mais il paraît qu'il y en a ; et nous nous sommes arrêtés un peu plus au nord, à l'entrée du fleuve de Bundaberg, dans une autre marina à taille humaine, et flanquée d'un magnifique « fish market » où l'on peut acheter les poissons et crustacés ramenés par les chalutiers appartenant à l'entreprise. Si vous passez par là, ne le ratez pas : le délicieux plateau photographié ici coûtait...vingt-deux euros pour deux ou trois personnes !

40000 km autour de l'Australie

Un jour nous sommes allés accueillir à l'aéroport de Bundaberg ma fille Vaimiti, 23 ans, et son copain Stéphane, tous deux chefs cuisiniers; ils se sont rencontrés au Bristol, à Paris où Stéphane était le « chef de partie » de Vaimiti ; un jour ils ont décidé de profiter de l'offre « travail et loisirs » du gouvernement australien, et ils achèvent un séjour down under de près de 2 ans au cours duquel ils ont travaillé à Sydney, puis dans une île de rêve de la côte ouest, mais aussi parcouru 40000 km au volant d'un « van », visitant des merveilles naturelles en nombre infini, nageant avec des requins baleines, rencontrant kangourous, koalas et d'adorables quokkas. Avec Vai et Stéphane nous avons navigué au travers des « Narrows », un autre chenal bordé de spectaculaires mangroves, et atteint la somptueuse île de Great Keppel Island ; ils ont repris un avion pour d'autres aventures au Vietnam et au Cambodge, tandis que nous nous installions pour quelque temps dans cette île, le temps d'achever le montage de notre film sur les Caraïbes.

Great Keppel est magnifique, très peu peuplée, mais un grand projet touristique se pointe à l'horizon... savourons donc ses beautés avant qu'elles ne s'envolent au vent.

A cette lettre, je joins, pour juin, mes plus amicales pensées.

Antoine