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Provence

Antoine en parle

J'ai passé une partie de mon enfance à deux pas des îles de Provence : lorsque ma famille revenait des pays d'outre-mer, nous nous installions sur la Corniche, au Prophète, à Marseille, et j'avais en permanence sous les yeux les îles du Frioul et le Château d'If, rayonnant de légendes ; lorsque nous rendions visite à notre oncle à Cannes, nous ne manquions pas une visite aux Îles de Lérins, en attendant de repartir vers des destinations plus lointaines, Saint Pierre et Miquelon, Cameroun...

Mais les îles de Provence n'ont vraiment pris forme pour moi que bien des années plus tard, quand j'ai découvert par hasard la navigation à voiles, au large de Saint Raphaël : quelques années plus tard, quand j'ai tenté ma première croisière en solitaire, c'est sur les îles de Lérins que j'ai mis le cap, moins pour aller les découvrir, que pour éprouver les sensations nouvelles que m'apporterait la navigation en solo...

J'ai donc eu beaucoup de plaisir durant les tournages de la série "Ils était une fois" à m'attarder enfin dans chacune de ces îles : Frioul, Embiez, Porquerolles, (si, en été, l'île est un peu trop fréquentée à mon goût, j'y passerais volontiers un hiver entier, mon bateau amarré dans le joli port). Port Cros, île du Levant (j'ai une sympathie particulière pour ce haut-lieu historique du naturisme français), Ile St Honorat, Iles Sainte Marguerite (où j'ai envié un instant la précieuse paix que se sont réservée les moines ayant choisi d'y vivre). Quand la Provence toute entière, de la Croisette aux montagnes du Luberon, souffre d'une affluence pour le moins excessive, on trouve, sur les rivages et au coeur des îles de Provence, des havres de paix et de beauté.

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Vidéos
  1. Iles du Frioul & Embiez
  2. Les îles d'Or


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Tout Savoir

L'archipel du Frioul, l'île des Embiez : L'ombre de Monte Cristo et un parfum d'anis

Les Marseillais, avec le château d'If, l'ancienne prison qui se dresse sur la plus fréquentée des trois îles de l'archipel du Frioul, ont hérité d'une vraie mythologie moderne, populaire et romantique: la légende du comte de Monte Cristo qui vient se venger des avanies que la société corrompue de la Restauration lui a fait subir. Le héros d'Alexandre Dumas, dans la mémoire des Marseillais, a évidemment existé. Qui en douterait de bonne foi ? Le fort d'If, construit au XVIe siècle pour défendre Marseille, fut un siècle plus tard transformé en prison. C'était un peu la Bastille du Midi où on enfermait tout ce qui déplaisait aux bien-pensants. Beaucoup de malheureux bougres et de persécutés y croupirent : les protestants qui refusaient d'abjurer leur foi au moment de la révocation de l'Edit de Nantes et de la révolte des Camisards, des aristocrates indisciplinés, comme le mystérieux Masque de Fer et Mirabeau et, jusqu'à la tragédie de Commune, le lot commun des prisonniers politiques, des rebelles à l'autorité. Mais aucun pensionnaire involontaire de ces sinistres cellules n'attire aujourd'hui autant les foules que les créatures romanesques inventées par Alexandre Dumas : l'abbé Faria et le comte de Monte-Cristo, auquel tous les grands acteurs ont prêté leur visage.
Pomègues et Ratonneau, les deux autres îles du Frioul, sont encore plus arides que le fort d'If. Escarpées et dépourvues de végétation, elles servirent jadis de première ligne de défense sanitaire. Pomègues était ainsi réservée aux bâtiments en quarantaine, nombreux à l'époque où la peste -qui avait dévasté Marseille -était redouté comme le fléau de Dieu sous la colline de Notre-Dame de la Garde. Désormais, on peut s'y rendre tous les jours, en prenant le bateau sur le quai des Belges, pour se baigner dans les nombreuses criques aux eaux transparentes. L'été, il est même possible de passer la soirée dans l'une des brasseries des îles ou d'y assister au Festival de Théâtre des Iles.

La première gloire des Embiez, à l'ouest du cap Sicié, dépasse largement la renommée du pape Grégoire XI qui fit escale dans l'île en 1376 avant de retrouver Rome. Il s'agit évidemment de Paul Ricard, industriel, distillateur, qui a aménagé un important port de plaisance sur l'île, des hôtels et des restaurants. L'île appartient toujours, aujourd'hui, à la Société Paul Ricard. Autrefois, personne n'y habitait à l'exception des saulniers qui venaient faire leur saison. Paul Ricard a voulu réaliser son rêve ici : parsemer le port de nymphes et de cariatides, y bâtir une sorte de nouvelle Athènes consacrée à la défense de l'environnement. Les installations de la Fondation Paul Ricard abritent un laboratoire d'océanographie, un musée de la mer et des aquariums. A l'initiative du professeur Nardo Vicente, la Fondation Paul Ricard a orienté ses recherches vers l'étude de la contamination des chaînes alimentaires par les micropolluants. Mais pour découvrir les Embiez, il faut marcher, descendre dans le maquis parfumé de la côte sud et visiter des sites de plongée exceptionnellement riches sur ce littoral.
Les Embiez, c'est un coin de nature méditerranéenne à l'écart des grandes migrations touristiques.
A quelques milles des Embiez, à un jet de pierre de Bandol, Paul Ricard possède aussi le petit îlot de Bendor, ou se dressent quelques hotels magiques et un musée du vin.

Iles d'Or : Un parc naturel exceptionnel

C'est la lumière exceptionnelle de ces îles, plus prosaïquement appelées îles d'Hyères sur les cartes, qui leur a valu le terme mérité d'îles d'Or. Géologiquement, Porquerolles, Port-Cros et Le Levant appartiennent au massif des Maures, dont elles sont le prolongement immergé. Leurs côtes sud, toutefois, surplombent des grands fonds pouvant atteindre mille mètres : c'est ainsi qu'en tirant des bords au large de Port-Cros et de Porquerolles on peut avoir quelque chance de croiser des dauphins et des rorquals. Grâce à leur climat maritime, toujours doux, ces îles offrent un terreau idéal pour l'acclimatation des plantes tropicales, de toute la flore venue d'Amérique du Sud, du Pacifique sud ou d'Afrique. Parmi les trois îles d'Hyères, Port-Cros, où les petites maisons roses du port se serrent aujourd'hui dans l'ombre au fond du port tranquille, a bien failli céder au déferlement du tourisme de masse, si un homme de bien n'était pas intervenu. Dans les années vingt, à l'époque où la Riviera et la Côte d'Azur attiraient toutes les convoitises, des promoteurs américains avaient voulu mettre la main sur Port-Cros, idéalement située pour établir une station balnéaire. C'est un notaire d'Hyères, Marcel Henry, qui acheta l'île et la sauva du saccage. Bien plus tard, en 1961, alors que les promoteurs piaffaient d'impatience, le notaire bien inspiré fit don de l'île à l'Etat "sous réserve que l'île soit érigée en Parc National dans le but d'assurer la conservation et le développement de sa flore". En 1963, comme sa voisine Porquerolles, Port-Cros fut classée parc national terrestre et sous-marin.
Ainsi, ces îles, partagées depuis la nuit des temps entre la peur de la soldatesque venue de France ou de Gênes et la terreur des Barbaresques, des pirates, ont finalement trouvé leur apaisement dans cette vocation de réserve naturelle. Seule l'île du Levant, dont 90 % du territoire appartient à la Marine Nationale qui l'utilise pour ses tirs d'essais, connaît un statut différent. Les 10 % restant sont occupés par une association naturiste installée ici depuis 1931. Les deux fondateurs d'Héliopolis, André et Gaston Durville, ces défenseurs de l'orthodoxie naturiste, veillent toujours à l'intégrité de leur utopie. Pour parcourir certaines parties de l'île du Levant, pas question de garder un vêtement sur soi.
Port-Cros, où Saint-John Perse, Jean Paulhan et Marcel Arland sont venus en vacances, est devenue une belle leçon de choses pour les amoureux de la forêt méditerranéenne, du maquis d'arbousiers et de bruyères. Mais le plus étonnant, c'est le parc naturel sous-marin. On y a recensé trois cents sortes d'algues différentes et des coralligènes qui forment de drôles de petits arbres roses. Dans cette Méditerranée, le plongeur peut observer les girelles, les loups, les murènes, les rascasses, les loups et les rougets de roche.
A Porquerolles, c'est un peu le Mexique ou le Vénézuela qui apparaît : des palmiers sur les quais, des rangées d'eucalyptus géant et une église dans le style colonial espagnol. Pourquoi ce dépaysement ? Parce qu'un ingénieur belge qui avait fait fortune au Mexique en découvrant des mines d'or et d'argent exploita toute l'île, qu'il avait achetée, comme son hacienda jusqu'en 1935. L'île, désormais, est devenue un conservatoire botanique où l'on préserve les essences rares d'arbres fruitiers comme l'abricot Bergeron ou la figue de Syrie. Une banque de graines stocke à Porquerolles toutes les variétés menacées par les techniques actuelles d'agriculture à haut rendement. Dans l'île, on peut rencontrer une faune extraordinaire : tous les petits oiseaux migrateurs, le petits passereaux, les pinsons et les mésanges, de longues couleuvres inoffensives, des faisans et même des cerfs sikas.
Porquerolles, où Simenon vécut longtemps en seigneur et écrivit certains Maigret, est le premier contact des passereaux d'Afrique du Nord avec la terre après leur longue traversée de la Méditerranée. C'est leur salut, leur espérance. Les oiseaux ont un sixième sens et ne se trompent jamais sur le choix de leurs escales...

Iles de Lérins : Les pieuses et sages

Situées en face de Cannes et du Cap de la Croisette, des fastes du cinéma, de la débauche d'argent et d'images, les îles de Lérins semblent avoir fait voeu de pauvreté et de chasteté. Un silence apaisant règne dans ces deux grands jardins méditerranéens : Saint-Honorat et Sainte-Marguerite. Maupassant raconte pourtant que le grand Paganini et son Stradivarius furent enterrés, un moment, sur l'îlot de Saint-Férréol. D'autres visiteurs illustres ont foulé ces havres de paix : Bonaparte, le pape Adrien VI, Fragonard, Chateaubriand, Mérimée, George Sand et même Charles de Gaulle...Aux îles de Lérins, tout appelle à la sérénité : le silence consenti de la communauté cistercienne de Saint-Honorat ou le souvenir de la citadelle-prison de Sainte-Marguerite, résidence, pendant vingt ans, du Masque de Fer, le frère présumé de Louis XIV. Aujourd'hui, la citadelle abrite des classes de nature, des classes de mer, et il n'y a plus que l'hôtel de la Potinière qui se souvienne du Masque de Fer. L'île, destination favorite de tous les plaisanciers cannois, mérite une promenade tranquille, hors de la foule, dans la forêt de pins d'Alep et dans les allées d'eucalyptus. Saint-Honorat appartient aux moines cisterciens qui en occupent plus du quart de la surface. Au XIIe siècle, le monastère avait été fortifié pour résister aux pillages des pirates qui sévissaient couramment dans ces îles de la Méditerranée. Cette construction était symbolique car Lérins, déjà au VIe siècle, formait la communauté monastique la plus illustre de la Chrétienté, la plus active aussi pendant deux ou trois siècles. Elle donna à l'Eglise de nombreux théologiens et évêques...
La beauté des champs de lavande et des vignes cultivées par les quarante-deux moines de la communauté cistercienne de Saint-Honorat réconcilie, le temps d'une promenade, avec la Méditerranée authentique, celle qui n'a pas subi les assauts des aménageurs, des promoteurs immobiliers. Pour retrouver le goût de cette vérité, de cette vie sincère, il suffit d'une gorgée de ce vin pieux et saturé de soleil.



Depuis 45 ans, je navigue dans les plus belles îles du monde...
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