Avril 2020
Bonjour,
Nouvelles de confinement
Notre tournée de conférences avait bien commencé, beaucoup de monde à Cagnes-sur-Mer, à Draguignan... et puis, le spectre du coronavirus s'étendant de plus en plus sur la France, il s'est vite révélé sage de remettre à la fin de l'année l'ensemble de la tournée, qui avait été tout de même l'occasion de quelques rencontres sympathiques : certains de nos fans les plus assidus, Claude, Bassarab, ou Martine qui je crois a « liké » la totalité de nos posts sur facebook depuis la création de « Les voyages d'Antoine ».
A Perpignan, rencontre chaleureuse (et délicieuse) avec un chocolatier exceptionnel, Olivier Bajard. Côté sucré encore, un inoubliable gateau décoré aux couleurs de notre film Caraïbes offert par l'une de ces dynamiques et chaleureuses équipes que nous avons rencontrées et appréciées dans chacun des onze cinémas CGR visités. Merci aussi aux équipes de France Bleu qui nous accueillent régulièrement.
Encore quelques escales, dans les Corbières, puis à Carcassonne, chez l'extraordinaire Norbert qui a accueilli à sa table à Carcassonne toutes les célébrités de France, à l'ombre de la fabuleuse Cité. Et pour atténuer l'amertume de l'interruption de notre tournée, un délicieux poulet en croûte de sel à l'Aubergade, le Relais et Chateaux de Michel et Maryse Trama, (avant d'être cuisinier Michel était plongeur de l'équipe Cousteau).
Comblés d'amitié et de chaleur humaine, nous sommes passés faire un tour en Auvergne, mais avons choisi, pour diverses raisons, alors que le bateau nous attend sagement en Australie, d'affronter le confinement dans l'appartement de Francette à Boulogne, et c'est de là que je vous écris cette lettre, vous encourageant à respecter scrupuleusement les consignes de « distanciation sociale », comme disent les anglophones.
Pour égayer de temps en temps quelques minutes votre confinement, nous publions plusieurs fois par semaine sur Instagram, Facebook et sur ce site des « cartes postales » de quelques minutes sur les plus belles îles que nous avons visitées au long de toutes ces années. Nous en visiterons d'autres encore lorsque ce « connard virus » aura dégagé le terrain. Je vous embrasse (sans danger via Internet), et si nous ne pouvons pour l'instant nous serrer les mains, serrons nous les coudes. AntoineLettre précédente | Lettre suivante